06 Jan En guise d’introduction
L’accès à une alimentation de qualité est un marqueur puissant d’inégalités sociales, l’insuffisance alimentaire est passée de 0,9 % à 3,3 % de la population entre 2007 et 2015. La situation géographique intensifie ces inégalités d’accès (zones blanches, quartiers défavorisés…). La crise du Covid en 2020 a encore aggravé cette situation.
L’alimentation, dans le monde, génère 30 % des émissions de gaz à effet de serre : les émissions mondiales liées à l’alimentation seront multipliées par 3 d’ici 2050 par la pression démographique et les comportements alimentaires. En France, ces émissions liées à l’alimentation (de la fourche à la fourchette ) représentent près de 24 % de l’empreinte carbone des ménages : l’agriculture en représente les 2/3 . L’agriculture intensive accroit l’appauvrissement des sols en nutriments et la pollution des eaux. Ces sols sont pourtant de puissants réservoirs (puits) de carbone. Il est donc nécessaire d’arrêter l’artificialisation des sols pour préserver notre autonomie alimentaire.